La sous-traitance constitue un enjeu industriel majeur. Pourtant, le résultat n’est pas toujours à la hauteur des attentes. Il est donc essentiel de se demander comment développer de l’intelligence collective entre deux entités juridiquement différentes, dans le respect du cadre légal – notamment sans faire d’ingérence – tout en parvenant à une efficacité optimale dans la réalisation des livrables, le respect des délais, et l’exercice de la responsabilité de chacun ?
Le sujet concerne particulièrement dans les grandes entreprises, fréquemment en situation de « donneur d’ordre ». Malheureusement, on constate trop souvent que la stratégie de sous-traitance est négligée au profit d’une sous-traitance approximative, au coup par coup, insuffisamment intégrée dans une stratégie industrielle globale (pas de réflexion approfondie et globale sur le « make or buy »), faute d’anticipation et de réflexion. Par exemple :
Toutes ces insuffisances engendrent trop souvent incompréhension, inefficacité, pertes de compétences involontaires, ingérence.
Sous-traiter exige donc de la rigueur, dès lors que l’on souhaite obtenir un bon niveau d’intelligence collective entre donneur d’ordre et sous-traitant. Dans ce sens, si l’on souhaite sous-traiter, l’attention doit porter sur les points suivants :
La question de la sous-traitance est passionnante en ce qu’elle constitue un vrai défi d’intelligence collective, aussi bien en amont de l’action de sous-traiter que pendant l’exécution de l’activité sous-traitée. Avec un aspect pour le moins surprenant : contrairement à ce que l’on peut penser au premier abord, un respect strict de la loi favorise l’efficacité business !